Prologue
À Alicia et Eliott,
Déjà plusieurs mois pour toi Eliott, quelques années pour toi Alicia…
Déjà tous ces milliards de secondes que vous faites partie de nos vies. Des milliards de secondes que vos sourires nous émerveillent, que vos rires font bondir nos cœurs… Des milliards de secondes que vos yeux sont les plus beaux yeux du monde… Des milliards de secondes que la vie existe en vous. Des milliards de secondes et pratiquement autant de bonheurs pour nous. Des milliards de secondes et déjà des océans de tendresses et de baisers. Des milliards de secondes à avoir envie de vous croquer, de vous faire rire aux éclats, de vous enivrer d’amour, d’être là pour vous à chaque instant, pour que jamais vous ne manquiez de rien.
D’une chance à l’autre…
Il y a des jourss
ù l’envie passe
Comme des toujours
Mais tout qui casse…
Je me perds
Je ne sais plus qui aimer.
Je ne sais plus comment aimer.
J’arrive plus à respirer.
Je ne sais plus quoi faire.
Sans toi, je me perds.
Le grand discours
Les feuilles mortes tombent à la suite de mes pas.
Le vent les emporte, l’automne est déjà là.
Je me retourne une dernière fois, je sors de chez toi.
J’veux m’vider la tête, ne plus penser à toi.
Je rentre chez moi, j’ai besoin d’un bain.
J’veux juste enfin, sans toi, me sentir bien.
Je garderai
Je garderai en moi
Comme une blessure secrète
L’envie de ne plus être
De ne plus être moi.
Je garderai en moi
L’envie de toute une vie
D’être ton bonheur à toi
Même, juste, une simple nuit.
Il ne faudrait pas
Il ne faudrait pas
Que je manque de toi
De tes rires et ta voix,
Et de ton regard
Qui ne parlait qu’à moi.
L’amour a déserté
Comme ce taxi qu’on avait pris
Pour traverser la ville, un soir d’avril
L’amour s’est baladé
D’un pont à l’autre.
Puis, il s’est égaré
Dans les yeux d’un autre.
Même si tu cours…
Si d’abord, on m’avait dit
Qu’en moi, un jour, tu serais
Qu’un seul petit oubli
Pendant une tendre nuit
De plaisirs assouvis
Changerait ma vie à jamais,
Je ne l’aurais pas cru.
Toi, tu n’arrives qu’aux autres.
En moi, jamais, je t’aurais eu.
Est-ce que tu crois ?
Dis-moi
Est-ce que tu crois
Encore parfois
Un peu en toi…
Nouveau départ
C’est un nouveau départ
Que je te demande là.
Comme un cadeau en retard
De ton amour qui ne fut pas.
Adieu
Quel que soit ce qu’on était pour toi
Quel que soit ce que tu étais pour nous
À moi, à eux, à nous
Tu manqueras…
Comme avant
Ce soir, on se rejoindra
À cette même sortie de métro.
On se demand’ra comment ça va,
Et on s’prendra un joli resto.
On passera toute la soirée,
À s’raconter notre journée.
Encore une soirée, jolie soirée…
Comme avant,
Oui presque comme avant.
Le temps d’une vie
Me voici là, encore,
À penser à toi, ce soir,
À comprendre qu’il faudrait
Avant qu’il ne soit trop tard,
Enfin te dire, c’est vrai,
Que je t’aime si fort
Que rien ne pourrait
Nous séparer, ni éloigner.
Et que même si j’ai tort,
Qu’en est jeté le sort,
Que je serai ton enfant,
Hélas, que le temps d’une vie,
Que nous serons nos tourments,
Juste pour nos infinis…
Partirions-nous ensemble ?
Si je n’étais pas moi
M’aimerais-tu enfin ?
Si la vie m’avait faite,
Autre que celle que je suis,
Voudrais-tu de moi ?
Il aime
Il aime
Doucement se réveiller
Au milieu de la nuit,
Délicate et étoilée,
Et réinventer sa vie,
Chaque seconde…
Chaque seconde, je pense à toi
Et chaque seconde, je me dis tout bas
Que quand tu n’es pas là,
Je suis en manque de toi.
Les cintres en bois
Tu me demandes souvent à quel point je t’aime.
Tu me demandes tout l’temps des p’tits mots d’amour.
Alors de temps à autre, par-ci, par-là, j’en sème.
À chaque instant, je t’aime sans aucun détour.
Il me suffit…
Il me suffit de regarder ton sourire
Pour savoir que la douceur existe.
Il me suffit de regarder tes yeux
Pour savoir que la beauté porte un nom.
C’est quoi la vie ?
Pourquoi la vie c’est ça ?
Des instants loin de toi,
Sans tes rires, sans ta voix…
Je manque de moi
On m’écoute parler.
On m’entend pleurer.
On me dit : « Reprends confiance. »
On me crie : « Crois-en la chance. »
Et moi…
Trop de silences
Tu ne parles pas,
Tu ne dis plus rien.
Tu restes là
Et moi j’en viens
À m’dire que nous,
C’était qu’illusion.
J’parle pas d’amour
Mais juste d’amitié.
Un jour promis
Un jour promis, j’y songerai
À ces mots que je n’ai pas dit
Et qui t’auraient tant fait plaisir
Enfin, peut-être, un peu, j’espère.
Pas choisi…
Elle n’avait pas choisi
Que sa vie soit ainsi
Que tout soit éphémère
Sans ce bonheur d’être mère.
De si belles choses
Écouter ton rire
Remplir le salon
Et pour toujours vivre
Avec toi que du bon.
Ça fait boum
Ça fait boum
Dans mon corps, dans ma tête
Ça fait boum
Quand je vois ta p’tite tête.
Au nom de quoi ?
Au nom de quoi,
Au nom de qui,
Qui peut prévoir
Qui peut prédire
Celui qui a le droit
De vivre ou de mourir…
Des lettres sur la table
Devant la table de notre cuisine,
Je m’assieds pour y trier,
Après ma dose de caféine,
Toutes mes lettres déposées.
Je regarde rapidement
La provenance des factures
Qui augmente littéralement
Comme à mon coeur, sa fracture.
Je t’aime tellement pourtant
Je ne sais pas pourquoi on s’éloigne, on se défait.
Je ne sais plus de quoi nos lendemains seront faits.
J’espère juste, au fond de moi, que tu en feras toujours partie.
J’espère juste, au fond de toi, que tu imagines toujours notre vie.
Mon étincelle
Le temps de vivre sans toi est venu.
Tout ce qui subsiste reste superflu.
À quoi bon continuer d’aimer,
Si tu n’es plus là pour partager
Tous ces moments que je vis depuis
Qui me rappellent le bonheur qui fuit.
Deux ans et demi de toi
Tu as de jolis yeux,
Un peu comme ceux,
De ta jolie maman
Ou même de sa maman.