Céline Dion – Bercy – Paris – 2008

C’est avec une intense émotion, une inimaginable envie que j’attendais ce concert… Après l’avoir vue à Nîmes en 1996, au Stade de France en 1999, je ne pouvais rater celui-ci. Et c’est forcément, les larmes aux yeux que je le commençais.

Après une très belle première partie (un imitateur hors-norme), et une petite vingtaine de minutes d’entracte, Céline arriva. Tout de rose vêtue (pour la première tenue, elle en changea six fois), dès le début, elle mit le feu… Alternant chansons anglaises, nouvelles et anciennes, bougeant dans tous les sens pour que nous, spectateurs, ne perdions pas une seconde de ses gestes. Une scène centrale avec des tapis roulants, s’ouvrant pour laisser apparaître ses musiciens, et deux bras opposés pour aller au plus près du public. Des écrans géants étaient là aussi, de chaque côté pour qu’on puisse la voir en gros plan, qu’on puisse voir la larme coulée lors d’un standing ovation en plein milieu du concert quand elle nous dédie My love, et d’autres écrans transparents qui descendaient par moment pour combler le vide de Céline quand celle-ci s’éclipsait pour se changer au cas où les danseurs ne nous faisaient pas assez patienter.

Parmi les nombreuses chansons chantées, Céline nous en a livrées quelques unes en français, surtout des anciennes comme J’irai où tu iras, Je sais pas… Seule S’il n’en restait qu’une de son dernier album français était présente. Elle a rendu hommage à Mr Jean-Jacques Goldman en présentant S’il suffisait d’aimer comme un hymne à l’amour et à la paix, à Freddy Mercury et Queen, avec un monumental The show must go on, à Mr James Brown et son It’s the man the world, et à Madame Tina Turner par son River deep mountain hight.

Les mauvaises langues diront que la larme était fausse, que tout est trop calculé, tout est trop rodé, que ce n’est qu’un show à l’américaine, une pâle copie de celui de Las Vegas, qu’importe… Moi, je dis tant pis, oui tant pis si ces gens-là sont bêtes. Ils n’ont qu’à juste s’arrêter à sa reprise de All by myself, de cette note qu’on attend tous, et qu’elle nous a fait de manière époustouflante… Le silence est apparue l’instant d’avant, elle le sait, nous le savons, la note va arriver, et c’est le souffle coupé (le nôtre pas le sien) que juste après, dans un seul mouvement, toute la salle s’est levée, hurlant de bonheur et d’émotion, de fierté d’avoir été là, d’avoir pu assister à un tel moment magique…

Les minutes passent, le concert arrive à sa fin, et dans une dernière robe noire à la longue traine, comme si elle nous autorisait à ce qu’on s’y accroche pour qu’elle reste encore un peu plus, elle entama un My heart will go on, avec en bonus des images du film. Enfin, dans une dernière dédicace pour nous dire qu’elle nous aime, les premières notes de Pour que tu m’aimes encore débutent. Le concert est fini… pratiquement deux heures, deux heures de bonheurs, deux heures d’émotions gravées à jamais dans notre mémoire.

Comment expliquer au fond, au mieux, ce concert? Ma mémoire me fait déjà défaut. Je ne me rappelle plus tous les titres chantés, dans quel sens ils l’ont été, mais je me rappelle de son sourire, de son regard, de sa voix sublime et éternelle… Et ce n’est pas par hasard, que durant tout le concert, des flashs ont crépité dans tous les sens tels des feux d’artifice dans le ciel de Bercy pour accompagner la plus belle des étoiles…

Merci Céline… Vivement le prochain, vivement le 5 juillet à Nice, je serais encore mieux placée… Je pourrais encore mieux me plonger dans vos yeux, et avoir la sensation que vous ne chantiez que pour moi…

Merci tout simplement de m’avoir fait vivre ce bonheur-là…