Texte « Mon étincelle »

Mon étincelle

Le temps de vivre sans toi est venu.
Tout ce qui subsiste reste superflu.
A quoi bon continuer d’aimer,
Si tu n’es plus là pour partager
Tous ces moments que je vis depuis
Qui me rappelle le bonheur qui fuit.

Refrain 
Il me manque mon étincelle.
Ton doux sourire chaque matin.
Et tout ce qui me rendait belle
Se mêle, sournois, à mon chagrin.

Puisque rêver sans toi, c’est rêver moins.
Comme si je restais le seul témoin
De tout ce qu’on a construit ensemble.
Parfois, je sens la Terre qui tremble
Je suis sûre que, seule, elle pleure aussi
Que tu n’sois déjà plus dans sa vie.

Refrain

Alors, bien sûr, je vis, je ris.
Je m’émotionne et je souris.
Je veille, surveille nos beaux enfants,
Les protège un peu plus qu’avant.
On ira bien, j’te l’ai promis.
On continue notre chemin de vie.

Refrain

Je sais que la vie reste belle,
Malgré ce soupçon d’amertume
Qui rôde autour de nous, d’elle
Et de nos souvenirs qui se consument.

Refrain

Il me manque mon étincelle,
Comme s’il manquait au ciel
Toutes ces plus belles étoiles,
Juste sa plus belle étoile.

Texte déposé à la Sacem

Texte « Comme avant »

Comme avant

Ce soir, on se rejoindra
A cette même sortie de métro.
On s’demand’ra comment ça va,
Et on s’prendra un joli resto.
On passera toute la soirée,
A s’raconter notre journée.
Encore une soirée, jolie soirée…
Comme avant,
Oui presque comme avant.

Refrain
Comme avant, enfin presque,
Puisque la nuit qui vient
Sera sans toi, sans tes bras.
Comme avant, enfin presque,
Puisque le jour reviendra,
Mais notre amour, lui, se retient.

On ira s’faire un ciné.
Et dans le noir bien installé,
Ta main, sans le vouloir ou pas,
Effleura la mienne,
Mon cœur fera des siennes.
Ta main repartira,
Un peu comme avant, oui comme avant,
Rends-moi ta main, ta douce main.

Refrain

Comme avant, enfin presque,
Allez, décides-toi,
Reprends-moi dans tes bras.
Comme avant, enfin presque,
Car on s’aimera mieux,
Comme avant, vraiment mieux.

Refrain

Comme avant…

Texte déposé à la Sacem

« Je ne suis pas loin » – Extraits

Prologue

Ce soir, à la contemplation de ce magnifique paysage, j’ai envie d’écrire. C’est la nuit, le ciel et la mer se confondent. On ne sait où commence l’un pour laisser place à l’autre. Aucune limite, aucune barrière ne sont définies. Tout se mélange, comme dans ma tête. Les idées s’enchaînent les unes aux autres… Moi petite, moi maintenant, mes envies, mes rêves, mes coups de cœur, mes coups de gueule. Qui serait intéressé par une jeune fille de 22 ans qui n’a pas vraiment de passé, pas vraiment d’avenir ? Personne sûrement, mais tant pis, je continue… Pour une fois, je vais vraiment aller au bout de mon envie…

A cause de toi

A cause de toi,
On se moque de moi,
On m’a appelée par un nom de gâteau.
Tu sais ceux qui ont la forme de doigt,
Et qui sont en chocolat.
Y’a que la couleur qui changeait;
Elle était devenue rouge
Comme ce sang mal oxygéné
Par toi, en moi, qui bouge.
Ce n’est pas de pot…

Qu’est ce que tu veux garder ?

Tu gardes la machine à laver,
Et donc, le fer à repasser.
Pour moi, ça s’ra celui à défriser,
Et puis, la grande télé.
J’prends aussi les photos
Qui dans un coup de colère,
Risquent de brûler bientôt.
Et toi, les souvenirs
Q’tu scelleras sous terre;
Comme pour mieux les ternir.
Il aurait p’t’être fallu
Qu’on garde un peu de nous.
On aurait p’t’être pu
Éviter de d’venir fous…

Il ne se souvient plus

Oubliant les secondes qui viennent de s’écouler,
Il ne se souvient plus que je viens de l’appeler.
Il a même oublié que l’on se connaissait.
Je ne suis plus qu’une inconnue,
Au visage semblant familier.
Il ne semble jamais m’avoir vue…

D’une maman (à son enfant)

Tu sembles tellement fragile
Que j’ose à peine te tenir.
Tu es ma plus belle idylle.
Et le meilleur reste à venir…

J’en rêve

De faire de sa vie
Une éternité d’amour;
De bonheurs infinis,
J’en rêve tous les jours.
La prendre dans mes bras
Pour lui dire tout bas,
Dans un moment de douceur,
Combien ma vie depuis elle,
Et ses somptueux sourires
Ressemble au plus beau rêve
Au semblant d’irréel.
J’en rêve de tout mon cœur…

Ça ne serait pas suffisant

Je pourrais te dire
Des milliers de mots doux.
Je pourrais t’écrire
A quel point je pense à nous.
Mais, ça ne serait pas suffisant,
Il en faudrait plus c’est évident…

Fière de toi

De tous ces chemins parcourus
Que je n’ai pu faire à tes côtés,
De toutes ces choses voulues
Que je n’ai pu t’aider à décider,
Je suis fière de toi,
Toi, mon enfant, ma joie…

Le paradis de mes enfers

Je n’ai presque plus peur de partir d’ici
Si c’est pour mieux nous retrouver.
Mon paradis n’est plus ici.
Il s’est perdu dans nos colères.
Il est devenu mes enfers…

Je ne suis pas loin

Juste quelques mots
De toi à moi,
Pas un de trop
Rassures-toi.
Juste pour te dire
Que même si
On ne vit plus
Sous le même toit,
Et que ma vie
N’est plus ici,
Sauf dans les souvenirs
De tes doux rires.
Je ne suis pas loin.
De toi,
J’aurai toujours besoin…

Au détour de mon cœur

Je déposerai ton nom
Au détour de mon cœur
Pour que de tes affronts
Se guérissent mon cœur.
Je déposerai les souvenirs
De nos soirs de passions,
J’oublierai l’avenir
Que nous nous imaginions…

Ça ne me manque plus

Ça ne me manque plus
De ne pas savoir
Ce qui se passe dans ta vie.
Ça ne me manque plus
De ne plus être ton amie.
Je viens de m’apercevoir
Que j’ai même plus mal
De ne plus être ton amie,
De ne plus compter dans ta vie.
Ça ne me fait plus mal…

Autant que je t’aime

Comme une musique
Qui me rappelle tes rires,
Comme une réplique
De nous mais sans le pire,
Je ne pourrai t’oublier.
Je le sais…
Autant que je t’aime…

Faut pas chercher

Faut pas chercher
A tout comprendre
Faut juste prendre
Ce qu’on nous donne…

A quoi tu penses ?

Dis, à quoi tu penses
Derrière ton regard triste
Qui semble pourtant sourire…
Dis, à quoi tu penses
Toute seule assise là
Au milieu de tous ces autres…

Ne crois pas

(A) Ne crois pas
Que j’n’ai pas de peine.
Ne crois pas
Que tu m’manques pas.
Oui, je sais,
Tu as tant de haine,
Envers moi,
J’te demande pas pourquoi.
Oui, je sais,
Je t’ai aimée, vraiment aimée.
Mais, c’est du passé.
Pourquoi ? Je ne sais pas…

A toi…

A toi…
A toi qui aimais la vie,
A toi qui voulais être libre,
Sur cette moto face au vent.
A toi,
Qui nous regarde de là-haut;
J’espère que tu es fier de nous.
Et qu’tu guideras nos pas…

Déjà tant d’années

Déjà tant d’années
Que tu es partie.
Je me sens si mal.
Je n’arrive pas à vivre réellement,
Car j’ai peur de t’oublier.
A chaque fois que le bonheur arrive,
Je le fuis de peur de te trahir…

Il me faut m’en aller

Il nous faut accepter
Que maintenant, entre nous,
Tout n’est que tendresse.
Que maintenant, entre nous,
Notre plus grande faiblesse
Est que notre amour
Existe mais sans toujours.
Il me faut m’en aller
De cette vie de rêves,
Digne d’un conte de fées
Pour vivre mes propres rêves…

Dans ses pas

Il a marché dans ses pas.
Il voulait savoir pourquoi,
Parfois on s’en sort pas,
De tout ce mal en soi.
De substances en substances,
De délires de plaisir,
De toutes ces conséquences
Dont on pense revenir,
Sans aucune échéance,
Il a su se trahir…

Tu es partie

Tu es partie, tu m’as laissée,
Jamais plus tu ne reviendras ici.
Tu étais la meilleure des amies,
Que l’on puisse espérer…

Il n’y a plus

Il n’y a plus de douleurs,
Il n’y a plus de souffrances,
Juste un peu de rancœur,
Ça n’a pas d’importance…

Enlevez-moi le cœur

Enlevez-moi le cœur,
Car j’ai vraiment peur
Qu’il aime encore un jour,
Qu’il aime encore plus fort,
Et où le mot toujours
Ne serait plus un effort…

J’aurais voulu

J’aurais voulu t’aimer
Dans la chaleur d’une nuit,
Puis tendrement blottie
Dans tes bras m’éveiller.
J’aurais déposer des «Je t’aime»
De mes lèvres sur tes lèvres,
Comme ces fleurs que l’on sème
Pour sans cesse les voir revivre…

Par habitude

On oublie la beauté
Du monde qui nous entoure.
Et même, sans hésiter,
On vit d’années en années
Sans dire à qui nous entoure
Combien on peut les aimer.
Par habitude, on vit ensemble.
Par habitude, on se ressemble…

Je te remercie

Tu as su trouver les mots
Pour me dire que tu ne voulais pas
Que je sois celle qui t’aime,
Mais que tu préférais cent fois
Que je console tes peines.
Moi, qui trouve toujours les mots…

T’as rien compris

T’as rien compris
De ce que j’ai dit.
T’as rien compris
De mon envie.
Derrière ton silence,
Tu joues l’ignorance.
Sans indulgence,
C’est ta vengeance.
J’en ai trop dit,
Pas assez dit.
T’as rien compris,
Encore moins fait…

Avec toi

Alors que le temps se pressait,
Nous, on vivait au ralenti.
Nous, on ne pensait qu’à s’aimer.
S’aimer au jour le jour,
Sans penser à ce que sera demain,
Sans penser à ce qu’était hier.
On voyait tous ces gens dans les rues,
On aurait dit un film en avance rapide.
Ils prenaient même pas le temps d’se regarder entre eux.
Alors, que moi, je passe mon temps plongée dans tes yeux…

Impardonnable

Je ne me pardonnerai jamais
De ne pas avoir su voir
La souffrance que tu vivais.
Je ne me pardonnerai jamais
De ne pas avoir su lire
La détresse dans tes yeux,
Ceux pourtant que je connaissais par cœur,
Grâce à notre complicité de sœur…

Mourir, pour ne…

Mourir, pour ne plus regretter
Les choses que j’aurais dues…
Mourir, pour ne plus espérer
Les choses que j’aimerai…
Mourir, pour ne plus souffrir
Quand je ne te vois pas…

Quand l’heure viendra

Quand l’heure viendra
Où nos deux cœurs,
Réunis, seront vide de rancœur.
Quand l’heure viendra,
Je te dirai pourquoi
Je t’ai haï tant de fois…

« Je ne suis pas loin » – Résumé et Critique de l’éditeur

Résumé :
Qu’’est-ce que l’’homme désire par-dessus tout ? Quelles sont les passions qui nous dévorent tous ? L’amour, la haine, l’amitié, le pouvoir, la gloire ? Tous ces désirs et passions hantent nos vies, tout comme celle de Sophie Da Agueda qui, dans des poèmes incisifs, essaie de retrouver l’’intensité des instants passés, de faire revivre les moments de grâce, les bonheurs éphémères pour apprécier la vie.
Critique :
De l’’amour à la haine il n’’y a souvent qu’’un pas, un saut que répète à de multiples occasions la poète pour reconsidérer ce qui doit, selon elle, unir ces passions que tout semble a priori séparer. Avec sa plume incisive et provocatrice, Sophie Da Agueda va jusqu’’au bout des choses pour en extraire l’’essence. En sondant les âmes, elle opère une chirurgie des cœurs et la retranscrit sur sa partition dans la plus belle des harmonies.
Éditions Publibook
http://www.publibook.com

Contact

Si vous avez envie que je vous interviewe, que je fasse une critique de votre album ou de votre concert, si vous avez envie de chanter mes mots ou de les mettre en musique, ou bien encore envie d’avoir l’un de mes livres dédicacés, contactez-moi via mes réseaux sociaux ou via cette adresse mail :

sophie.daagueda@gmail.com

 

 

 

 

Biographie

Jeune femme de 38 ans, Sophie Da Agueda est passionnée par l’écriture et la musique.

A 14 ans, elle écrit son premier texte Tu es partie. En 2009, elle sort son premier recueil de poèmes Je ne suis pas loin, aux Editions Publibook. De ce recueil, le texte Faut pas chercher a été mis en musique par Roger Loubet, arrangeur de Mike Brant entre autres, et interprété par David Anton sur son album Pieds-de-nez. Un second texte, Il ne se souvient plus, toujours sur une musique de Roger Loubet, est interprété par Yona Pax sur son album Quoi qu’on fasse. Son second recueil Le temps d’une vie est publié à l’automne 2017.

Sophie écrit aussi des critiques d’albums et de concerts. Ses critiques de concerts ont été régulièrement publiées par le magazine Platine, la référence dans les magazines musicaux sur la chanson française. Elle réalise aussi des interviews d’artistes en tout genre.

Pour Sophie, écrire est un exutoire dans un monde parfois trop triste. Si ses mots peuvent, d’une quelconque manière, aider quelqu’un, alors elle aura cette sensation d’avoir été utile à quelque chose.