Après 5 ans d’absence, le groupe irlandais The Cranberries a renoué avec le public français pour trois soirs à l’Olympia de Paris. Pour la première du jeudi 4 mai, c’est dans une salle comble que le groupe démarre son tour de chant à presque 21 h.
Accompagné d’un quatuor à cordes, le groupe mené par Dolores O’Riordan (la chanteuse) va principalement nous interpréter leurs anciens tubes en version acoustique pour la plupart.
Ainsi, le public qui se lèvera dès la première chanson Analyse va sautiller ensuite sur Animal Instinct, Linger, Just my imagination. La barrière de langue n’aidant pas, Dolores ne prononcera que quelques mots en français vers la fin du spectacle, elle parle peu entre les chansons, citant parfois leur titre.
Après le très beau Ode to my family où le quatuor à cordes aura eu l’effet escompté (celui de l’émotion), le public continue de s’époumoner sur Wanted, When you’re gone, Free to decide ou bien encore I can’t be with you. Le public lui s’époumone donc, mais Dolores pas vraiment. Il faut avouer que la demoiselle a quand même perdu de sa voix (parfois fausse même à certains moments). On remercie donc sa choriste qui la soutient et les guitaristes qui sautent sur la scène quand la musique s’y prête, puisque là encore Dolores se contente d’aller et venir nonchalamment le long de la scène. Elle s’approche parfois près du public, touche quelques mains et sort souvent de scène.
Sans vraiment de logique, les titres s’enchaînent, l’ambiance est à son comble avec Salvation, suivi de Ridiculous Thoughts. Zombie est bien évidemment à son tour chanté, et alors qu’on aurait bien voulu une reprise du refrain, histoire de chanter encore et encore, Dolores pose le micro et sort une nouvelle fois de scène, suivie du groupe.
Tout ce petit monde revient pour nous interpréter leurs trois nouvelles chansons, qu’on peut retrouver sur l’album Something Else, sorti fin avril et qui reprend essentiellement tous les tubes chantés ici en version acoustique. On a donc droit à Why, The glory et Rupture.
Le concert s’achève sur Dreams au bout d’à peine 1 h 20…
Alors The Cranberries à l’Olympia, c’est sympa, on chantonne, on danse avec ceux qui nous ont accompagnés. The Cranberries à l’Olympia, ça nous rappelle nos souvenirs d’ados ou nos premiers pas dans la vraie vie, mais pour l’ambiance de folie digne d’un concert d’un groupe ô combien talentueux dans les années 90, on repassera… ou pas.