C’est avec beaucoup d’impatience que j’attendais ce premier concert de Lynda Lemay au Zénith de Toulouse, mercredi 2 avril 2008… Cinq ans que je souhaitais la voir. Par ses albums, je connaissais la compositrice, l’auteure unique qu’elle est… Ce soir, j’ai découvert une interprète magistrale, ce dont je ne doutais pas quelque part…
Pendant près de deux heures, accompagnées de trois guitares (la sienne, et celles de ses deux musiciens), Lynda nous a emmenés dans son univers, tantôt drôle (Le mime, Les souliers verts, Si j’étais optimiste…), tantôt à la limite de la tristesse absolue (Paul-Emile a des fleurs, Chaque fois que le train passe, Le traité de solitude…).
Et on a tous, au moins une fois, essuyé une larme qui est apparue sur notre joue sans crier gare, à force de rire avec humour décapant et dérisoire à souhait, ou d’avoir été pris par l’émotion de l’intensité de sa tendresse inouïe dont elle est la seule à avoir le secret comme avec Une mère. J’avoue, je ne connaissais pas toutes les chansons. Et pour cause, Lynda nous en a livrés des toutes neuves, celles de son prochain album. Et c’est aussi ça qui la rend grande. Lynda, elle ose, déjà en se mettant à nue, en écrivant ses textes, mais aussi en nous proposant de la nouveauté, et en gagnant le pari qu’à la fin on se rappelle autant des anciennes que des nouvelles.
Et même si elle n’a pas chanté mes «préférées», même si un entracte de 20 minutes au beau milieu du spectacle a « plombé » un peu l’ambiance (qui a repris assez vite quand même!!), je n’ai qu’une hâte retourner la voir… C’est vrai aussi que je ne peux lui en vouloir pour le choix des chansons, comme elle dit, avec 10 albums, choisir des chansons s’avère difficile, à moins de faire des shows de 6h… Ce qui ne serait pas pour nous, pour me, déplaire.
Alors, merci encore à vous Madame Lynda Lemay, pour ce moment magique. J’ai ri, j’ai pleuré, j’ai été transportée…
Déjà 10 albums, bientôt un onzième… Ce n’est qu’un début… pour ça Madame Lemay, vous pouvez être optimiste…